La Fondation Indigène FSC sera présente au point de rencontre des événements mondiaux à Panama 2025
La Semaine du Climat et le Sommet de la Nature à Panama
FSC IF
L’avenir du développement repose sur l’intégration des savoirs ancestraux, des technologies et de l’économie circulaire afin de renforcer la résilience et de s’adapter au changement climatique. Du 19 au 23 mai 2025, le Panama accueillera la Semaine du Climat 2025 et le Sommet de la Nature, se positionnant comme un centre mondial de l’action climatique. Bien que leurs approches diffèrent, les deux événements partagent une vision commune : des solutions inclusives et transformatrices. La participation de la Fondation Indigène FSC — à travers des leaders comme Hindou Oumarou Ibrahim et Minnie Degawan — souligne le rôle essentiel des voix autochtones dans la prise de décision climatique mondiale.
Semaine du Climat : Des engagements à l’action
Organisée par la CCNUCC, la Semaine du Climat est une plateforme mondiale réunissant gouvernements, organisations et société civile — mettant en lumière les contributions des Peuples Autochtones aux solutions climatiques. En 2025, deux éditions sont prévues : la première au Panama (du 19 au 23 mai) et la seconde en Afrique, toutes deux préparatoires à la COP30 à Belém, au Brésil.
Après une pause, la Semaine du Climat revient avec l’objectif de transformer les engagements de l’Accord de Paris en actions concrètes. Les principaux thèmes incluent la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), le financement climatique, les technologies, les marchés du carbone, et le rôle central des communautés autochtones dans la gouvernance climatique.
Sommet de la Nature : Stimuler l’investissement
En parallèle à la Semaine du Climat, le Sommet de la Nature se tiendra au Biomuseo de Panama, réunissant des dirigeants gouvernementaux, des investisseurs et des experts pour promouvoir des solutions fondées sur la nature. Ce sommet vise à aligner les investissements publics et privés sur les objectifs des conventions des Nations Unies sur le climat, la biodiversité et la désertification — promouvant une économie régénératrice fondée sur la conservation des écosystèmes et le leadership autochtone.
La Fondation Indigène FSC y jouera un rôle clé en mettant en valeur les solutions menées par les Peuples Autochtones et en défendant un financement aligné sur leurs priorités. Comme l’affirme la dirigeante autochtone Minnie Degawan : « Les financements doivent s’aligner sur les priorités autochtones. » Tout comme la Semaine du Climat, le Sommet de la Nature constitue une plateforme de haut niveau pour mobiliser des capitaux, des partenariats et une volonté politique grâce à l’innovation, la science et les savoirs ancestraux.
Le rôle des Peuples Autochtones
Les deux événements reconnaissent les Peuples Autochtones comme des acteurs essentiels dans la lutte climatique. Les communautés autochtones gèrent un quart des terres de la planète, abritant 80 % de la biodiversité mondiale. Cette réalité démontre que les Peuples Autochtones sont déjà à l’avant-garde des solutions fondées sur leurs visions du monde, et que leurs savoirs ancestraux sont essentiels pour répondre aux défis climatiques et de conservation.
Dans ce contexte — où les solutions conventionnelles se sont révélées insuffisantes — la Fondation Indigène FSC (FSC-IF), dirigée par Minnie Degawan, accompagnée d’autres représentants autochtones, mettra en lumière les contributions des Peuples Autochtones à la résolution des problématiques mondiales.
Le rôle de la Fondation est de démontrer que la gestion forestière autochtone, la gouvernance ancestrale et les savoirs intergénérationnels offrent des réponses viables et holistiques au changement climatique et à la conservation de la biodiversité. La FSC-IF soutient les efforts des Peuples Autochtones pour que ces messages atteignent les décideurs politiques et les autres parties prenantes.
Elle œuvre également à ce que les politiques climatiques mondiales reconnaissent et respectent les droits territoriaux et culturels des Peuples Autochtones.
Deux chemins vers un même objectif
Bien que la Semaine du Climat et le Sommet de la Nature partagent un objectif commun, leurs approches diffèrent. La Semaine du Climat met l’accent sur le respect des engagements multilatéraux, le renforcement des capacités nationales et locales, et le dialogue entre acteurs par le biais d’ateliers, forums et espaces participatifs. En revanche, le Sommet de la Nature se positionne comme une plateforme de haut niveau axée sur la mobilisation de ressources et d’investissements, reliant gouvernements, bailleurs de fonds et leaders du secteur public à des initiatives de conservation et de développement durable. Tandis que l’un privilégie l’action à travers la planification et les politiques, l’autre mise sur la mise en œuvre à travers le financement stratégique et les partenariats innovants. Tous deux contribuent à une transition écologique juste, efficace et inclusive.
Suivons les voix qui protègent la Terre Mère
La participation de la Fondation Indigène FSC à ces forums est une étape de plus dans la lutte pour une action climatique qui reconnaît les savoirs ancestraux et les droits des Peuples Autochtones. Depuis leur rôle actif dans la défense des territoires jusqu’à leur présence dans les forums internationaux, ces voix sont essentielles pour imaginer un avenir durable, juste et diversifié.
Au fil des années, la Fondation a collaboré à l’échelle mondiale avec des organisations autochtones pour renforcer leurs capacités, mettre en place des processus de dialogue et faire en sorte que leurs priorités soient placées au cœur des prises de décision. Cela inclut des formations en développement économique, en gestion durable des forêts, ainsi que la mise en œuvre de mécanismes d’approbation de projets menés par les Peuples Autochtones eux-mêmes.
Nous invitons tous les acteurs gouvernementaux, financiers et sociaux à suivre de près le travail de la Fondation et à s’engager en faveur d’un avenir où les investissements s’alignent sur les voix et les priorités autochtones. Il est temps que le financement mondial s’enracine dans ces réalités.
Voix de la Terre : Valoriser les savoirs autochtones pour l’action climatique
En l'honneur de la Journée de la Terre Mère, nous vous invitons à écouter les voix qui parlent pour elle depuis longtemps.
FSC IF
Les forêts sont bien plus que des arbres — ce sont des écosystèmes vivants de culture, de subsistance et de sagesse ancestrale. Pour les Peuples Autochtones, les forêts offrent non seulement de la nourriture et des remèdes, mais aussi une identité et un lien spirituel profond avec la Terre Mère.
Et pourtant, avec la déforestation qui s’accélère, ce qui est en jeu n’est pas seulement la biodiversité, mais aussi des générations de savoirs autochtones et de pratiques responsables de gestion forestière qui ont discrètement soutenu la planète.
🌱 En cette Journée de la Terre Mère, nous sommes fiers de marquer le lancement en douceur de Voix de la Terre, une campagne mondiale de la Fondation Indigène FSC (FSC-IF), en collaboration avec le Forest Stewardship Council (FSC). Cette initiative met en valeur les Systèmes de Connaissances Autochtones comme des solutions essentielles et éprouvées pour renforcer la résilience climatique et promouvoir une gestion responsable des forêts.
🎥 Voix de la Terre | Vidéo de lancement en douceur
Tournée en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) lors de la Réunion régionale d’Océanie du Comité Permanent des Peuples Autochtones (PIPC), cette vidéo fait entendre les voix de la terre — des leaders et des jeunes autochtones qui expriment ce que la gestion forestière et l’hommage à la Terre Mère signifient pour eux.
Plus qu’une simple déclaration d’intention, cette vidéo est un appel à l’action. Elle suscite l’émotion, invite à la collaboration mondiale et exhorte les décideurs, les organisations et les alliés à reconnaître le rôle de leadership des Peuples Autochtones dans les solutions climatiques.
🌍 Pourquoi Voix de la Terre
En cette Journée de la Terre Mère, nous nous rappelons :
Les Peuples Autochtones protègent 80 % de la biodiversité de la planète — pourtant, leurs savoirs, langues et pratiques culturelles sont toujours menacés.
25 % des terres mondiales sont gérées par des communautés autochtones qui préservent ces territoires grâce à des générations de gestion responsable.
Cette campagne est une réponse à une urgence écologique — mais aussi culturelle.
Voix de la Terre vise à créer un pont entre les savoirs autochtones et les efforts mondiaux en matière de durabilité, à défendre les droits des Peuples Autochtones, et à susciter une action concrète à travers les politiques, les financements et les partenariats.
Que vous soyez décideur politique, chef d’entreprise, défenseur de l’environnement ou allié, il existe de nombreuses façons de faire partie de ce mouvement :
🤝 Plaidez : Utilisez votre plateforme pour faire entendre les voix autochtones dans les débats sur le climat. 🌾 Contribuez : Soutenez les initiatives menées par des Autochtones grâce à des financements, des technologies ou des ressources. 📢 Partagez : Faites résonner la campagne dans vos réseaux et aidez à créer un chœur mondial pour le changement.
📩 Intéressé·e par une collaboration ? Écrivez-nous à fsc.if@fsc.org Ensemble, créons un espace pour que les gardiens autochtones des forêts puissent montrer la voie.
🌎 En cette Journée de la Terre Mère, ne nous contentons pas de célébrer la Terre — protégeons celles et ceux qui la protègent depuis des générations.
La Fondation Autochtone FSC accueille Minnie Degawan en tant que Directrice Générale
Nous sommes fiers d’annoncer la nomination de Minnie Degawan en tant que nouvelle Directrice Générale
FSC-IF
La Fondation Autochtone FSC (FSC-IF) a le plaisir d’annoncer la nomination de Minnie Degawan en tant que nouvelle Directrice Générale, à compter du 1ᵉʳ mars 2025.
Avec plus de trente ans d’expérience dans la défense des droits des Peuples Autochtones et l’intégration de leurs savoirs dans les efforts mondiaux de conservation, le leadership de Minnie marque un nouveau chapitre passionnant pour la Fondation. Tout au long de sa carrière, elle a œuvré pour garantir le respect des droits des Peuples Autochtones dans divers espaces, y compris en collaborant avec le secteur privé, notamment dans l’industrie forestière. Ce nouveau rôle lui offre l’opportunité de concrétiser une vision de longue date : établir des passerelles entre le monde des affaires et les communautés autochtones, en favorisant des partenariats significatifs qui promeuvent à la fois une gestion forestière responsable et le respect des droits autochtones.
Minnie, membre du peuple Kankanaey-Igorot de la région de la Cordillère aux Philippines, apporte à ce poste une carrière remarquable. Elle a récemment travaillé en tant que consultante en sauvegarde sociale pour The Nature Conservancy et auparavant en tant que directrice du programme des Peuples Autochtones chez Conservation International, où elle a co-dirigé l’Initiative de Conservation Inclusive financée par le GEF et a assuré l’obtention de financements. Elle a joué un rôle clé dans le développement de mécanismes de redistribution des financements pour le carbone forestier, la négociation de programmes autochtones et l’établissement de partenariats entre les Peuples Autochtones et les parties prenantes mondiales.
La vision stratégique de Minnie a conduit à des transformations majeures tout au long de sa carrière. En tant que Directrice Générale, son objectif est de positionner la Fondation Autochtone FSC comme une organisation influente et mondialement reconnue, qui ne se contente pas de promouvoir la reconnaissance et la mise en pratique des droits des Peuples Autochtones, mais garantit aussi leur pleine intégration au cadre mondial du FSC. Grâce à son leadership, la FSC-IF renforce son rôle de pont entre les communautés autochtones et la gestion durable des forêts, en défendant des politiques et des opportunités économiques qui permettent aux Peuples Autochtones d’être des acteurs clés des efforts mondiaux de conservation.
“Ma vision pour la Fondation est qu’elle soit reconnue à l’échelle mondiale comme une organisation crédible des Peuples Autochtones, capable de collaborer avec divers acteurs pour promouvoir la reconnaissance et l’application effective des droits des Peuples Autochtones,” a déclaré Minnie. “Grâce à la collaboration, l’inclusion et l’autonomisation, nous pouvons nous assurer que les voix autochtones ne soient pas seulement entendues, mais qu’elles soient au premier plan des efforts en faveur de la durabilité.”
Hindou Oumarou Ibrahim, Présidente de la Fondation Autochtone FSC, a salué la vaste expérience et l’engagement de Minnie :
“Le leadership de Minnie est un phare d’espoir pour les Peuples Autochtones du monde entier. Sa profonde compréhension des défis et opportunités auxquels sont confrontées les communautés autochtones, combinée à son expérience en plaidoyer et en création de partenariats, permettra à la Fondation Autochtone FSC d’atteindre de nouveaux sommets.”
Le Comité Permanent des Peuples Autochtones (PIPC), en tant que conseiller du Conseil d’Administration du FSC et représentant des voix et Peuples Autochtones certifiés FSC, exprime, par la voix de sa présidente Alina Santiago, sa volonté de continuer à collaborer avec la nouvelle Directrice Générale pour renforcer la Fondation Autochtone FSC.
“L’objectif est d’établir la Fondation comme une organisation qui dote les Peuples Autochtones des outils nécessaires pour renforcer leurs propres organisations et promouvoir l’utilisation durable de leurs ressources forestières.”
Subhra Bhattacharjee, Directrice Générale du Forest Stewardship Council International et fondatrice de la Fondation Autochtone FSC, a souligné l’importance de la nomination de Minnie:
“La Fondation Autochtone FSC a été créée pour offrir une plateforme permettant aux Peuples Autochtones de diriger les dialogues mondiaux sur la durabilité et la gestion responsable des forêts. La nomination de Minnie représente une avancée majeure dans la réalisation de cette mission.”
La Fondation Autochtone FSC exprime également sa profonde gratitude à Sarah Banda-Genchev, qui a travaillé avec le Forest Stewardship Council (FSC) pendant plus de dix ans et a occupé le poste de consultante en gestion et de Directrice Générale Intérimaire de la FSC-IF depuis février 2024.
Sous la direction de Minnie Degawan, la Fondation Autochtone FSC renforce son impact en développant des partenariats mondiaux et en promouvant les droits et valeurs des Peuples Autochtones. L’un des piliers essentiels de ce travail est le soutien aux solutions menées par les Autochtones, garantissant que leurs communautés puissent bénéficier de la gestion durable des forêts tout en préservant leurs savoirs traditionnels et leurs pratiques de gestion des terres. La vision de Minnie en matière de collaboration et de reconnaissance mondiale stimulera un changement significatif et durable, positionnant les Peuples Autochtones en tant que leaders de la gestion forestière responsable et assurant leur participation pleine et entière au cadre mondial du FSC.
À propos de la Fondation Autochtone FSC
La Fondation Autochtone FSC (FSC-IF) est une organisation mondiale dédiée à la promotion des droits, des valeurs et du leadership des Peuples Autochtones au sein du cadre du Forest Stewardship Council (FSC). Engagée en faveur de la gestion durable des forêts, la Fondation œuvre pour accroître la participation autochtone à la certification FSC, à la gouvernance et à la prise de décision. En favorisant des partenariats, en plaidant pour des solutions menées par les Autochtones et en intégrant les savoirs traditionnels dans la gestion forestière, la FSC-IF aspire à un avenir où les forêts sont gérées durablement, avec les Peuples Autochtones comme acteurs clés de la conservation, de la résilience climatique et des opportunités économiques équitables.
Pour toute demande de presse, veuillez contacter :
Lisez les blogs de jeunes leaders Autochtones sur leurs expériences au sommet et sur la manière dont ils transmettront ces connaissances à leurs communautés.
FSC-IF
Les jeunes Autochtones sont profondément liés à l’histoire et à la culture des communautés Autochtones. Dans la mémoire historique, les jeunes Autochtones ont joué des rôles essentiels, souvent en tant que détenteurs des connaissances scientifiques et des valeurs culturelles Autochtones, ainsi qu’en tant que défenseurs de première ligne dans la bataille pour leurs terres ancestrales. Dans les différentes traditions Autochtones, les jeunes sont censés assumer progressivement des responsabilités de leadership au fur et à mesure qu’ils grandissent, en s’engageant activement dans les pratiques cérémonielles et les affaires communautaires.
C’est pourquoi la FSC Indigenous Foundation (FSC-IF) et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ont lancé le programme Deep Connections Fellowship afin de soutenir leur leadership et de renforcer leurs communautés. Grâce à ce programme, 15 jeunes leaders autochtones d’Asie, d’Amérique latine, des Caraïbes, du Pacifique, d’Afrique et d’Amérique du Nord ont bénéficié d’un soutien pour participer au sommet One Young World Montréal, 2024 qui s’est tenu du 17 au 21 septembre 2024 à Montréal (Canada). Leur participation au sommet a été l’occasion de partager, de se connecter et d’échanger avec d’autres jeunes autochtones afin de s’attaquer aux crises mondiales telles que le changement climatique et les injustices liées aux terres autochtones, entre autres. Grâce à leur participation au Sommet, ils ont construit leurs réseaux et renforcé leurs compétences en matière de leadership et de défense des droits des peuples autochtones. Les boursiers sont désormais membres de la communauté du FSC-IF.
Lisez ci-dessous les blogs de quatre boursiers sur leur expérience au sommet et sur la manière dont ils transmettront ces connaissances à leurs communautés et à leurs initiatives.
Keaton Thomas-Sinclair
Pays : Canada
Peuple Autochtone : Nation crie de Chemamawin
Répondre aux attentes
Le sommet One Young World a dépassé mes attentes à tous points de vue. Dès mon arrivée, j’ai été enveloppée dans une atmosphère vibrante d’espoir, de diversité et d’objectif collectif. Le calibre des orateurs et des délégués a été une source d’inspiration, créant un espace où les idées se sont épanouies et où les possibilités semblaient illimitées. Le fait de côtoyer des personnes du monde entier partageant les mêmes idées et unies par une vision commune d’un avenir meilleur a fait naître en moi la passion de faire la différence dans ma communauté.
Expérience et réalisations
Tout au long du sommet, j’ai eu l’occasion de participer à des discussions et à des ateliers dynamiques qui ont abordé des questions mondiales urgentes, notamment la gestion de l’environnement, les droits des peuples autochtones et l’autonomisation des jeunes. L’un des moments les plus marquants pour moi a été l’audition de dirigeants autochtones qui ont partagé leurs histoires de résilience et de revitalisation culturelle. Leurs voix ont résonné profondément, me rappelant la force et la sagesse de nos propres traditions.
Le sommet a notamment donné naissance à l’idée de ma fondation, « Guardians of Our Heritage » (Gardiens de notre patrimoine), qui se consacre à la revitalisation et à la préservation de la langue, de l’histoire, de la terre et de l’éducation indigènes. Cette initiative vise à donner aux jeunes les moyens de se réapproprier leur avenir, en s’inspirant des leçons de nos ancêtres. J’ai également noué des liens avec d’autres délégués, des liens qui ont transcendé les frontières. Ensemble, nous avons partagé nos aspirations et collaboré à des solutions innovantes pour relever les défis auxquels nos communautés sont confrontées. L’une des réalisations qui me tient à cœur est l’engagement que j’ai pris avec d’autres de soutenir les initiatives des uns et des autres dans leur pays d’origine, en créant un réseau de soutien qui amplifiera nos efforts pour susciter des changements positifs.
Impact de la participation
L’impact de ma participation durant cette semaine a été profond. Elle a ravivé mon sens de l’objectif et mon engagement envers ma communauté. Je suis rentrée chez moi avec un sentiment renouvelé de responsabilité pour faire entendre les voix indigènes et défendre les questions qui nous importent le plus. Les expériences que j’ai partagées avec d’autres ont renforcé l’idée que nous ne sommes pas seuls dans nos luttes ; il existe une communauté mondiale de jeunes leaders qui se consacrent à la création de changements.
Enseignements tirés et applications futures
L’une des leçons les plus importantes que j’ai tirées du sommet est le pouvoir de la collaboration. Ensemble, nous pouvons accomplir beaucoup plus que seuls. J’ai l’intention d’appliquer cette leçon en encourageant les partenariats au sein de ma communauté, en rassemblant les jeunes, les anciens et les dirigeants pour qu’ils s’engagent dans des dialogues ouverts et des initiatives de collaboration. En travaillant ensemble, nous pouvons créer une vision commune de l’avenir qui honore notre héritage et donne du pouvoir à la prochaine génération.
En conclusion, le sommet One Young World n’a pas été un simple événement ; il a été un catalyseur de croissance personnelle et collective. Il a inspiré la vision de ma fondation et a renforcé ma passion pour la préservation de notre culture et l’autonomisation des jeunes. Je suis repartie le cœur plein d’espoir et déterminée à reconquérir notre avenir, inspirée par les récits de résilience et de force partagés par mes collègues délégués. J’ai hâte de partager ces réflexions et d’inspirer d’autres personnes à agir dans leurs propres communautés.
Kleidy Migdalia Sacbá Coc
Pays : Guatemala
Peuple Autochtone : Maya
L’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie et l’une de mes réalisations les plus remarquables a été ma participation à l’atelier Renforcer la jeunesse mondiale par la mobilité internationale et les échanges interculturels, au cours duquel j’ai élargi mes horizons et renforcé mon engagement à poursuivre mon développement professionnel et personnel dans un contexte international afin de continuer à contribuer au développement de ma communauté.
Quel a été l’impact de votre participation pendant la semaine à One Young World ?
Le fait de pouvoir représenter le peuple maya Q’eqchi’ et de partager nos luttes et nos propositions, d’élever la voix de ma communauté et de rendre visible l’importance de l’inclusion et du leadership des jeunes dans la construction de la paix et de la durabilité.
À mon retour, je mettrai en œuvre de nouvelles stratégies et collaborations qui contribueront à renforcer le tissu social et le développement local.
Quelles leçons avez-vous tirées et comment comptez-vous les appliquer dans votre communauté ?
Ma participation à One Young World a été une expérience transformatrice qui m’a permis non seulement d’entrer en contact avec de jeunes leaders du monde entier, mais aussi d’approfondir ma compréhension de la diversité culturelle et des défis auxquels sont confrontés les peuples autochtones dans le monde. Pendant l’événement, j’ai eu l’occasion de participer à la Journée des Autochtones, un espace unique où j’ai pu découvrir l’histoire millénaire de différents peuples autochtones, me familiariser avec leurs cultures et partager les luttes qu’ils mènent pour préserver leurs territoires, leurs langues et leurs traditions.
Cette journée a été particulièrement significative car, en écoutant les récits et les expériences d’autres dirigeants autochtones, j’ai mieux compris les similitudes et les différences de nos réalités, ce qui m’a motivé à renforcer mon engagement à défendre les droits de nos communautés. En outre, la présence de jeunes Autochtones sur une scène mondiale telle que One Young World m’a incité à continuer à promouvoir des espaces de participation afin que nos voix continuent d’être entendues dans les décisions qui affectent notre avenir. À mon retour, je me sens plus à même de mettre en œuvre ce que j’ai appris et de créer de nouvelles alliances qui contribuent à la promotion des droits et de la visibilité des Peuples Autochtones.
Didja Tchari Djibrillah
Pays : Tchad
Peuple Autochtone : Mbororo
Le sommet One Young World a-t-il répondu à vos attentes ? Oui, le fait d’être inspiré et motivé en écoutant les discours des leaders d’opinion et des activistes est devenu pour moi une source d’inspiration pour m’impliquer activement dans les causes qui me tiennent à cœur. J’ai également participé à des sessions interactives sur la santé et la résolution des conflits.
Comment s’est déroulée votre expérience et quelles sont les réalisations que vous souhaitez mettre en avant ? Au cours de ma participation à One Young World, j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres participants qui ont souvent partagé nos expériences. Apprendre des autres et développer des réseaux qui peuvent nous aider à poursuivre nos objectifs. Les réalisations que j’aimerais mettre en avant sont des projets communautaires, c’est-à-dire des initiatives visant à résoudre des problèmes locaux, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’environnement ou de l’égalité des sexes. Il s’agit également de travailler avec de jeunes leaders d’autres pays pour relever des défis mondiaux, en promouvant les échanges culturels et la coopération.
Quel a été l’impact de votre participation au sommet One Young World ? Il m’a permis de nouer des liens avec des dirigeants, des entrepreneurs et des innovateurs. Ces relations peuvent déboucher sur des collaborations futures et des opportunités professionnelles.
Emma Oliver
Pays : Papouasie-Nouvelle-Guinée
Peuple Autochtone : Tolai’s, Nouvelle-Guinée
En tant que jeune leader travaillant dans le domaine du développement communautaire et de la conservation marine, j’étais impatiente de rencontrer des acteurs mondiaux du changement et de mieux comprendre comment d’autres jeunes s’attaquent à des problèmes similaires à ceux rencontrés par ma communauté en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG). Le sommet n’a pas seulement répondu à mes attentes, il les a dépassées.
Dès mon arrivée, l’énergie d’être entouré d’individus passionnés et motivés était contagieuse. J’ai été inspirée par les sessions, en particulier celles qui portaient sur la durabilité, le changement climatique et le rôle de la jeunesse dans la construction de l’avenir. Le sommet m’a offert une plateforme qui m’a permis non seulement d’écouter, mais aussi de participer activement aux conversations sur ces sujets cruciaux.
L’un de mes principaux objectifs était d’explorer la manière dont la technologie, telle que l’intelligence artificielle (IA), peut être mise à profit dans les travaux de conservation marine. Grâce au sommet, je suis entré en contact avec des ingénieurs et des experts en technologie qui sont prêts à m’aider à développer une application pour surveiller les pépinières de coraux, qui peut également être utilisée hors ligne par les jeunes de la région. Il s’agit d’une réalisation importante pour moi, car l’accès à la technologie dans les zones reculées de la PNG est limité, et cette solution contribuera à surmonter cet obstacle. En outre, le sommet a mis en évidence l’importance de la jeunesse dans la résolution de problèmes tels que le changement climatique et le développement communautaire. Je me suis sentie validée dans mon travail avec les ENB Sea Keepers, une organisation de conservation marine, et je suis repartie avec un sens renouvelé de l’objectif. Le sommet a été un tourbillon de réseautage, d’apprentissage et de collaboration.
L’un des aspects les plus gratifiants a été la possibilité de nouer des contacts avec des personnes partageant les mêmes idées, notamment des créateurs de contenu, des écologistes et des entrepreneurs. J’ai pu tirer des enseignements de leurs expériences, partager ma propre histoire et nouer des partenariats précieux qui contribueront à faire avancer mon travail.
L’un des points forts a été la rencontre avec des créateurs de contenu qui m’ont appris à utiliser efficacement les médias sociaux pour sensibiliser le public à notre travail de conservation marine. Dans un monde de plus en plus numérique, raconter des histoires par l’intermédiaire des médias sociaux est un outil essentiel pour atteindre un public plus large, recueillir des soutiens et inciter à l’action. J’ai maintenant une stratégie plus claire sur la façon d’utiliser des plateformes comme Instagram et Facebook pour augmenter notre portée et gagner en visibilité pour les initiatives des ENB Sea Keepers.
Une autre réalisation majeure a été la mise en relation avec des partenaires potentiels et des bailleurs de fonds intéressés par le soutien à la construction d’un centre d’éducation marine dans ma communauté d’origine. Le centre d’éducation offrira des ateliers de formation et de renforcement des capacités aux habitants, en particulier aux femmes et aux jeunes, en les dotant des compétences nécessaires pour participer aux efforts de conservation du milieu marin. Ce centre jouera un rôle essentiel dans le développement durable et la protection de l’environnement en Nouvelle-Bretagne orientale. Je suis optimiste quant à l’obtention des ressources nécessaires pour concrétiser cette vision. Le sommet de l’OYW m’a offert une plateforme mondiale pour amplifier les voix de ma communauté et sensibiliser aux défis uniques auxquels nous sommes confrontés en Papouasie-Nouvelle-Guinée Les discussions que j’ai eues avec mes collègues délégués et les liens que j’ai noués auront un impact durable non seulement sur moi, mais aussi sur le travail que je fais. J’ai pu attirer l’attention sur les questions du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et de l’exploitation des ressources naturelles dans ma province. Bien que ces défis soient redoutables, le sommet a renforcé ma conviction qu’une action collective est possible et que les jeunes leaders comme moi ont un rôle crucial à jouer dans la conduite d’un changement positif.
L’un des effets immédiats de ma participation a été la validation de mon approche de la conservation marine. En rencontrant des experts internationaux, j’ai réalisé que les solutions que nous mettons en œuvre au niveau communautaire, telles que la restauration des coraux et l’engagement des jeunes, sont alignées sur les meilleures pratiques mondiales. Cela me conforte dans l’idée que nous sommes sur la bonne voie et, grâce au soutien que j’ai obtenu lors du sommet, je suis mieux armé pour intensifier nos efforts.
Les leçons que j’ai apprises à One Young World façonneront mon travail pour les années à venir. Tout d’abord, j’ai appris la valeur de la collaboration interdisciplinaire. Les solutions à des problèmes complexes tels que le changement climatique, la protection de l’environnement et le développement communautaire nécessitent la contribution de divers secteurs, notamment la technologie, la politique et l’activisme de base. J’ai l’intention de mettre cette leçon en pratique en favorisant les partenariats entre les différentes parties prenantes de ma communauté, qu’il s’agisse de fonctionnaires locaux ou d’experts internationaux en technologie.
J’ai également appris qu’il était important de donner aux jeunes et aux femmes les moyens d’agir en tant qu’agents du changement. Les sessions sur l’égalité des sexes ont eu un impact particulier, et j’ai quitté le sommet avec un engagement plus profond pour veiller à ce que les femmes et les filles de ma communauté aient les connaissances et les ressources nécessaires pour participer pleinement aux efforts de conservation. Nous avons récemment organisé une session sur l’éducation à la menstruation, et les leçons tirées du sommet m’aideront à améliorer et à étendre les programmes de ce type qui traitent à la fois des questions environnementales et sociales. En termes d’application pratique, les solutions d’IA que j’ai explorées lors du sommet seront bientôt testées dans le cadre de notre travail de restauration des coraux. Nous souhaitons développer une application hors ligne que les jeunes pourront utiliser pour surveiller les pépinières de coraux, collecter des données et contribuer aux efforts de conservation, même dans les zones reculées où la connectivité est limitée. En outre, je prévois d’utiliser les connaissances que j’ai acquises sur une stratégie de médias sociaux afin d’améliorer nos efforts de sensibilisation, de construire un réseau de soutien plus solide et d’attirer des donateurs potentiels.
Enfin, j’ai appris que de petites actions cohérentes peuvent conduire à des changements significatifs. Le changement ne se produit pas du jour au lendemain, mais grâce à la persévérance et à la collaboration, nous pouvons avoir un impact durable. Ma participation au sommet One Young World a réaffirmé mon engagement en faveur de cette conviction, et je suis enthousiaste à l’idée de poursuivre le travail que j’ai entamé dans ma belle province d’East New Britain.