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Babbel s’associe à la Fondation Indigène FSC pour faciliter l’apprentissage de l’anglais pour les Peuples Autochtones

La langue est un outil qui donne du pouvoir et favorise la participation à des discussions mondiales cruciales.

Panama / Berlin, le 14 novembre 2023 – La FSC Indigenous Foundation, une organisation Autochtone mondiale qui travaille avec et pour les Peuples Autochtones du monde entier, et Babbel, la première plateforme mondiale d’apprentissage des langues, annoncent un partenariat visant à offrir des cours d’anglais aux Peuples Autochtones du monde entier. 

Babbel aidera les Peuples Autochtones à apprendre l’anglais à leur rythme grâce à l’application d’apprentissage et à des cours en direct avec des enseignants, afin qu’ils puissent participer activement à des événements et à des réunions internationales, et accéder à davantage d’opportunités pour le bien de leurs communautés et de la planète. L’anglais leur permettra de trouver plus facilement des informations sur les activités qui améliorent leur vie et leur territoire. 

L’objectif de Babbel est de créer une compréhension mutuelle par le biais de la langue. En plus de fournir une plateforme à des millions d’apprenants qui souhaitent apprendre de nouvelles langues et découvrir des cultures, l’entreprise s’engage à avoir un impact positif sur le monde, à réduire l’empreinte écologique et à favoriser la diversité, l’inclusion et l’égalité. 

“Pour la Population Indigène, l’anglais est une langue que nous devons maîtriser pour mieux communiquer et promouvoir notre programme, ce qui renforce l’économie du tourisme, la gestion de l’environnement et toutes les questions liées à la coopération internationale”, a déclaré Florita Martínez, une dirigeante Indigène Bribri du Costa Rica et membre du Comité de Coordination des Femmes Dirigeantes Territoriales de Méso-Amérique (CMLT pour son acronyme en espagnol).

“Il s’agirait d’une initiative fondamentale pour l’association des femmes artisanes Ipeti Embera afin d’améliorer la communication avec les visiteurs et les alliés stratégiques”, a déclaré Omayra Casama, Présidente de l’Association des Femmes Artisanes Ipeti Embera (AMARIE pour son acronyme en espagnol), une organisation de Femmes Indigènes du Panama. 

Avec près de deux milliards de locuteurs dans le monde, l’anglais est la langue officielle de 55 pays et est largement parlé dans plus de 100 pays. Ces chiffres sont en augmentation. On prévoit que d’ici 2050, la moitié de la planète parlera anglais. Les Peuples Autochtones devraient être inclus dans cette tendance mondiale, car leurs perspectives et leurs connaissances sont cruciales dans les discussions mondiales importantes, qu’il s’agisse du changement climatique, des affaires, du tourisme ou de la culture.

“Je pense que la langue anglaise domine le monde, nous devons nous préparer en tant que Peuples Autochtones et préparer les jeunes à continuer à défendre nos territoires”, a déclaré Briceida Inglesias, du peuple Guna, au Panama, et membre du Comité de Coordination des Femmes Dirigeantes Territoriales de Méso-Amérique (CMLT).

Babbel soutient la FSC Indigenous Foundation, en tant que partenaire du programme IPARD (Indigenous Peoples Alliance for Rights and Development en anglais), dans le renforcement des compétences en anglais des Peuples Indigènes en accordant des licences et des cours en direct (Babbel Live)aux leaders et aux jeunes du monde entier qui souhaitent apprendre avec l’écosystème de Babbel. IPARD est financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID pour son acronyme en anglais), le Forest Stewardship Council (FSC) et d’autres partenaires du secteur privé. 

“Chez Babbel, nous pensons que la langue ne doit pas être une barrière, mais un pont qui relie les gens du monde entier. Notre objectif est de rendre l’apprentissage des langues facile, efficace et flexible, afin que les entreprises et les organisations puissent mieux communiquer avec leurs clients et partenaires internationaux et prospérer sur le marché mondial. Nous sommes là pour aider les gens à franchir les barrières linguistiques et à réussir dans notre monde interconnecté. C’est pourquoi je suis très heureux de commencer cette collaboration avec la FSC Indigenous Foundation”, a commenté Cristian Silva, responsable de ce partenariat chez Babbel.

Nous partagerons bientôt des informations sur la procédure de candidature pour les cours d’anglais.

À propos de Babbel

Babbel développe et exploite un écosystème d’expériences interconnectées d’apprentissage des langues en ligne et est motivé par l’objectif de créer une compréhension mutuelle par le biais de la langue. Cela signifie qu’il faut construire des produits qui aident les gens à se connecter et à communiquer à travers les cultures. Les produits Babbel App, Babbel Live, Babbel Podcasts et Babbel for Business sont axés sur l’utilisation d’une nouvelle langue dans le monde réel, dans des situations réelles, avec des personnes réelles. Et cela fonctionne : des études menées par des linguistes d’institutions telles que la Michigan State University, la Yale University et la City University of New York ont démontré l’efficacité des méthodes d’apprentissage des langues de Babbel.

La clé est un mélange d’humanité et de technologie. Babbel propose plus de 60 000 leçons dans 14 langues, élaborées à la main par 200 experts en didactique. Les comportements des utilisateurs sont analysés en permanence afin de façonner et d’ajuster l’expérience de l’apprenant. Il en résulte un contenu interactif en constante adaptation, avec des cours en direct, des jeux, des podcasts et des vidéos qui facilitent la compréhension d’une nouvelle langue, de l’espagnol à l’indonésien.

Parce que Babbel s’adresse à tous, son équipe est aussi diversifiée que son contenu. Depuis son siège à Berlin et son bureau américain à New York, 1 000 personnes de plus de 75 nationalités différentes représentent les origines, les caractéristiques et les points de vue qui rendent chaque être humain unique. Babbel a vendu plus de 10 millions d’abonnements en créant un véritable lien avec les utilisateurs.

Plus d’informations : www.babbel.com

À propos de la FSC Indigenous Foundation 

La FSC Indigenous Foundation est une organisation Autochtone mondiale dont la mission, les valeurs et les actions sont menées par, pour et avec les Peuples Autochtones. Nous travaillons pour élever les Peuples Autochtones dans leur contribution à la protection de la Terre Mère et nous les reconnaissons comme fournisseurs de solutions et partenaires pour lutter contre les défis mondiaux.  

Nous envisageons un avenir où les solutions et les actions menées par les Peuples Autochtones, générées sur un quart de la planète, préservent l’avenir de chacun et de notre planète. Pour atteindre cet objectif, nous soutenons l’auto-développement, l’auto-gouvernance et l’auto-suffisance des Peuples Autochtones par le biais de solutions Autochtones, de partenariats multisectoriels et de financements. 

La FSC Indigenous Foundation s’engage à développer les capacités des Peuples Autochtones et des parties prenantes. Nous savons que les compétences en matière de développement, de leadership, de gestion, de technique et de négociation sont essentielles pour renforcer les capacités à protéger les droits, les territoires et les moyens de subsistance des Peuples Autochtones. Le développement des compétences et des capacités est essentiel lorsque l’on travaille avec les Peuples Autochtones, car cela leur permettra de négocier, de participer et d’influencer le processus de prise de décision sur leurs propres conditions.

Pour plus d’informations : https://www.fscindigenousfoundation.org/fr/

Contact :

fsc.if@fsc.org

press@babbel.com

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Lettre ouverte des pays du Sud en soutien à REDD+

Les Peuples Autochtones du monde entier expriment l'urgence de lutter contre la déforestation avec des marchés du carbone à haute intégrité et inclusifs.

Bien que, historiquement, elles contribuent le moins au changement climatique, nos communautés des pays du Sud ont dû supporter la plus grande proportion de son impact. Nous supportons ce fardeau tout en étant les gardiens des écosystèmes les plus biodiversifiés de la planète. En nous servant du savoir transmis par nos ancêtres, nous gérons de manière effective le capital de la Terre depuis des générations, et, aujourd’hui, c’est nous qui empêchons la crise climatique de basculer et devenir cataclysmique.

À l’échelle mondiale, les terres autochtones et communautaires renferment au moins 22 % du carbone stocké dans les forêts tropicales et subtropicales, 17 % du carbone total stocké dans les forêts et 80 % de la biodiversité mondiale. Si nous voulons arrêter la déforestation et limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C pour parvenir à l’objectif zéro émission nette, un financement climat de haute intégrité doit être mis en place et canalisé vers les efforts de conservation menés par les autochtones. C’est seulement en respectant nos droits, traditions et le savoir ancestral que la communauté internationale pourra préserver la planète pour les générations futures de toutes les communautés et de tous les peuples.

Dans l’état actuel des choses, nos communautés ont peu de moyens d’accéder au financement qui nous est dû pour nos efforts et nos succès dans la protection de la nature. Les projets de REDD+ (la réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts) constituent l’un des seuls moyens éprouvés dont disposent nos communautés aujourd’hui pour accéder au financement nécessaire, non seulement pour la conservation et la protection de nos environnements, mais aussi pour le développement durable pour nos communautés qui sont façonnées par nos traditions et nos valeurs. Les critiques récentes sur la validité de REDD+ en tant que mécanisme de conservation ont ignoré ces bénéfices positifs et ont mis en péril cette source essentielle de financement et, par conséquent, le bien-être de nos communautés.

L’analyse scientifique qui sous-tend la critique a été complètement réfutée, mais une fois de plus, les voix de nos communautés ont été pratiquement oubliées. À nos yeux, les projets de conservation bien mis en œuvre à l’aide du modèle REDD+ constituent l’un des moyens les plus puissants pour les entreprises et les gouvernements des pays du Nord de canaliser efficacement des financements indispensables directement vers les communautés du Sud. Ce transfert de ressources du Nord vers le Sud permettra en fin de compte de protéger les forêts critiques sur le plan climatique, tout en donnant la priorité aux moyens de subsistance et aux besoins de nos populations, en apportant un développement durable aux communautés locales et en préservant nos traditions, nos cultures et nos connaissances.

Ceux qui doutent du potentiel de REDD+ comme outil de préservation de la nature affirment que les impacts positifs de ces projets sont surestimés. Pourtant, personne n’a demandé à ceux d’entre nous qui vivent sur les terres en question quels étaient ces impacts, et comment nous pouvons travailler en partenariat pour renforcer et améliorer des mécanismes de financement climat de haute intégrité, y compris les programmes de crédits REDD+, pour atteindre zéro émission nette et protéger nos terres. Quelles que soient les nouvelles méthodes de mesure, elles ne peuvent tout simplement pas égaler ce que nous voyons tous les jours en vivant au cœur et à proximité de ce qui reste des habitats naturels de la Terre. Ceux qui s’intéressent aux impacts de REDD+ doivent incorporer nos connaissances et nos observations dans leurs analyses s’ils veulent un tableau précis.

Outre les effets majeurs de ces projets sur la promotion d’écosystèmes sains et biodiversifiés, le récit des médias sur REDD+ n’a pas pris en compte les effets positifs importants de REDD+ sur nos communautés, notamment :

Nous fournir les ressources pour construire un avenir défini par nos propres traditions, cultures et valeurs

Un financement de qualité et de grande intégrité, y compris les crédits carbone, nous aident à générer des revenus à partir de nos ressources naturelles, selon nos propres conditions. Au lieu de compter sur des engagements d’aide de demi-mesure pris par des dirigeants étrangers, nous pouvons être sûrs que le financement aboutira directement dans les mains de nos communautés.

Les signataires de cette lettre craignent que les récentes critiques incorrectes des projets REDD+ ne causent des dommages profonds et durables à un mécanisme de financement essentiel. Nous sommes bien conscients que cette voie n’est pas sans défis, mais si les médias, ou quiconque ayant des préoccupations à ce sujet, nous avaient demandé notre point de vue, il serait clair que l’histoire de REDD+ va bien plus loin que les mesures inexactes de l’impact de la déforestation sur nos terres.

Nous considérons les programmes de crédits de REDD+ dans nos territoires comme le moyen le plus direct de reconnaitre, protéger et recevoir une compensation pour nos efforts traditionnels de conservation. C’est un outil critique pour assurer que nous ayons les ressources dont nous avons besoin pour le développement et que notre avenir est défini par nos propres cultures et valeurs.

Une voie claire vers le développement durable

Les projets bien gérés de REDD+ permettent aux communautés locales de construire des économies solides menées par les autochtones et basées sur la nature qui ne dépendent pas d’activités extractives.

De nombreux projets REDD+ ont également des retombées sociétales importantes, y compris économiques. Nous soutenons ces projets car, à ce jour, ils ont permis de garantir nos droits légaux et les moyens financiers pour donner de la valeur à nos pratiques ancestrales et protéger nos terres et la Terre nourricière. Ces projets ont créé les conditions pour renforcer le financement autochtone pour des moyens de subsistance durables, l’accès aux soins de santé et à l’éducation, l’autonomisation des femmes, des initiatives de développement communautaire et bien d’autres encore.

Les pays du Nord doivent faire davantage pour s’assurer que nos points de vue sont pris en compte avant de publier des articles qui risquent de priver nos communautés de ressources essentielles sur la base d’un récit qui ne fournit pas un tableau complet de la situation. Les méthodologies de REDD+ ne sont pas parfaites, et nous sommes d’accord sur ce point, mais des améliorations sont continuellement apportées sur la base de preuves scientifiques. Il faut donner à REDD+ l’opportunité et le soutien nécessaires pour développer son plein potentiel en tant que marché important qui donne la priorité à la transparence et à l’intégrité.

Cependant, si nos terres, nos peuples et notre postérité doivent survivre et prospérer, nous ne pouvons tourner le dos au financement climat de haute intégrité, y compris celui fourni par les marchés du carbone et les projets de REDD+. Quand il s’agit de promouvoir des solutions menées par les autochtones et basées sur la nature, à l’échelle et à la vitesse nécessaires pour répondre aux objectifs mondiaux sur le climat, ce sont nos ressources les plus cruciales.  

Il nous faut un soutien immédiat et constant de la part des gouvernements et des acheteurs du Nord – ils doivent continuer à s’engager de manière responsable dans le marché volontaire du carbone et les autres programmes de crédits REDD+ au fur et à mesure de son évolution, et s’assurer que les financements continuent à affluer vers les pays du Sud.

Cette lettre est signée par les groupes et organismes dirigés par des autochtones qui travaillent pour soutenir les peuples indigènes dans plus de 40 pays dans le monde :

FSC Indigenous Foundation est un organisme mondial créé par et pour les peuples indigènes et qui cherche à fournir des solutions sur le long terme pour soutenir les communautés autochtones dans le monde entier.

The Indigenous Peoples of Africa Co-ordinating Committee (IPACC) est un réseau de 135 organismes de peuples indigènes dans 21 pays d’Afrique. Il représente le plus grand réseau de peuples indigènes au monde.

The Peoples Forest Partnership (PFP) est un partenariat équitable entre les communautés et organisations forestières sur tous les secteurs de l’économie, la société civile et le gouvernement engagé à diriger le financement climat directement vers les peuples autochtones, les propriétaires traditionels et les communautés locales (IPLC).

The Mesoamerican Alliance of Peoples and Forests (AMPB) est une alliance de peuples autochtones et de communautés locales et qui protège les plus grandes zones boisées du Panama au Mexique.

Les organismes des pays du Sud ci-dessous ont également co-signé en soutien à cette lettre :

  • VNV Advisory Services est une société de services environnementaux basée à Bangalore, Inde.
  • NBS Brazil Alliance est un organisme privé à but non lucratif qui vise à promouvoir et encourager un programme pour lutter contre le déboisement et la dégradation des forêts en créant des directives et bonnes pratiques pour générer un environnement commercial sûr et fiable.
  • BaiAni Foundation fournit un soutien aux petites exploitations de cacao et d’abaca dans une approche de paysage intégré qui fusionne le développement économique, ainsi que la protection de l’environnement.
  • Integradora de Comunidades Indígenas y Campesinas de Oaxaca (ICICO) est un organisme à but non lucratif comprenant 12 communautés de cinq régions de l’état d’Oaxaca, dédié à la promotion du développement durable, la génération d’emplois, le renforcement des capacités locales, ainsi que l’entretien, l’amélioration et la conservation des forêts, l’agrosylviculture et les écosystèmes agricoles des communautés.

Nos voix

La vérité que nous constatons, c’est que ces projets ont non seulement un impact démontrable sur la réduction de la déforestation, mais ils fournissent également à nos communautés un financement essentiel pour prendre le contrôle de notre développement et de notre avenir. Sans ces projets, les taux de déforestation continueraient à augmenter et nos communautés continueraient à subir le poids du changement climatique avec moins de ressources pour l’atténuer et s’y adapter.

Vous trouverez ci-dessous les voix réelles des communautés du Sud sur les avantages que les revenus de REDD+ peuvent apporter aux communautés sur le terrain :

Mariamu Anyawire Mwakilosa, Coordinatrice communautaire du projet Yaeda-Eyasi, village de Qangdend, Tanzanie : « Le financement carbone a apporté des avantages significatifs à la communauté locale. Le projet a encouragé une gestion responsable des forêts, une planification adéquate de l’utilisation des terres et la conservation. Ensemble, ces pratiques ont amélioré l’environnement local et favorisé la préservation de la faune et de la flore existantes. De plus, le projet a apporté de nouvelles sources de revenus supplémentaires. Les fonds que nous recevons de la vente des crédits carbone financent de nombreuses choses importantes pour notre communauté, telles que la construction d’écoles et d’infrastructures de santé, et le paiement des salaires des villageois qui travaillent comme gardes-chasse pour protéger les forêts ».

Regina Nada Safari, Coordinatrice communautaire du projet Yaeda-Eyasi, village de Qangdend, Tanzanie : « J’invite les entreprises qui achètent des crédits carbone à continuer ou à augmenter leurs achats. Ce financement est essentiel à la réussite du projet et à la poursuite des avantages offerts aux individus et aux communautés. Je vous remercie et je vous laisse avec ces mots : pas de forêt, pas de vie. »

Faraja Oswald Alberto, Responsable des finances pour le projet des montagnes de Ntakata, dans l’ouest de la Tanzanie : « Avant le lancement du projet de protection de la forêt des montagnes de Ntakata, il y a eu une invasion et un défrichage massif des zones forestières. Nos terres ont été gravement endommagées. Par la suite, la communauté a décidé d’élaborer un plan d’utilisation optimale des terres et a mis en œuvre un projet de carbone forestier. Progressivement, l’environnement a commencé à s’améliorer puisque la communauté a reçu un financement carbone pour soutenir des projets durables et la conservation des forêts. En outre, aujourd’hui, plus de 25 000 personnes vivant dans les huit villages des zones de projet bénéficient de développements tels que des centres médicaux, des écoles et une assurance maladie. Cela contribue à l’amélioration de la communauté locale et de notre économie. »

Supuk Olekao, Responsable de Makame WMA, représentant cinq villages masaï, Irkiushoibor, Makame, Katikati, Ndedo et Ngabolo, et leurs communautés, Tanzanie : « Les revenus financiers provenant des crédits carbone signifient que nous gagnons maintenant de l’argent en protégeant nos forêts comme nous l’avons toujours fait et que nous avons maintenant les ressources nécessaires pour garantir que nos terres ne sont pas envahies et que nos forêts survivent. Ce qui est important, c’est que le financement carbone permet également à nos communautés de bénéficier de services de santé et d’éducation, et que nous pouvons protéger nos moyens de subsistance et notre culture en tant que Maasai. »

Dr. Kanyinke Sena, directeur du Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique : «En tant que l’un des principaux moteurs de la REDD+ en Afrique, il a constitué une opportunité de soumission pour les peuples autochtones. Pour la première fois, le terme “peuples autochtones” a pu être discuté librement dans les couloirs du gouvernement en Afrique. Dans tous les pays REDD+, les voix des IPLC ont été portées sur la table dans le cadre des exigences REDD+. REDD+ a également contribué à la mise en place de mécanismes de subventions dédiés aux PA, par exemple dans le cadre du Fonds de partenariat pour le carbone forestier et des directives FPIC de l’UNREDD au Kenya. Cependant, le REDD+ juridictionnel n’a pas atteint son potentiel en raison de l’insistance sur des couches et des couches de politiques de sauvegarde. Cela a ralenti les programmes et a fortement désillusionné les communautés. »

Paul Sena, Comité de coordination des peuples autochtone d’Afrique : « En tant que l’un des principaux moteurs de REDD+ en Afrique, il a fourni une opportunité de participation pour les peuples autochtones. Pour la première fois, le terme « peuples autochtones » a pu être discuté librement dans les couloirs des gouvernements en Afrique. Dans tous les pays impliqués dans REDD+, les voix de l’IPLC ont contribué dans le cadre des exigences REDD+. REDD+ a également contribué à la mise en place de mécanismes de subventions dédiés aux PA, par exemple dans le cadre du Fonds de partenariat pour le carbone forestier et des directives FPIC de l’UNREDD au Kenya. Cependant, le REDD+ juridictionnel n’a pas atteint son potentiel en raison de l’insistance sur des myriades de politiques de sauvegarde. Cela a ralenti les programmes et a fortement désillusionné les communautés. »

Joseph Mwakima, Responsable des relations avec les communautés du projet REDD+ Wildlife Works Kasigau Corridor : « Mes espoirs ne concernent pas seulement notre projet, mais le monde entier. J’espère que nous pourrons adopter REDD+ et des initiatives similaires qui investissent dans les communautés pour préserver l’environnement. À Kasigau, grâce au projet REDD+ Wildlife Works, nous avons un moyen de prendre soin de la forêt et d’aider les humains à coexister avec la faune. Grâce au travail de REDD+, nous sommes en mesure de financer nos besoins, comme l’éducation, l’accès à l’eau potable et les cliniques. Pourquoi ne voudrions-nous pas reproduire REDD+ dans le monde entier ? Ce message s’adresse à tous. Travaillons ensemble. Le changement climatique est là et nous devons faire quelque chose pour avoir une Terre dans laquelle nous pouvons vivre et que nous laisserons aux générations futures.

JR Bwangoy-Bankanza, Directeur national pour la RDC, Wildlife Works : « J’ai personnellement fait l’expérience du potentiel du marché volontaire du carbone en matière de justice climatique et sociale. Les revenus du carbone ont permis de payer les salaires des enseignants, de nouvelles écoles, des infrastructures de santé, l’intensification de l’agriculture et des installations d’eau potable. Si les résultats peuvent sembler superficiellement irréalistes par rapport à ceux de l’aide traditionnelle des pays du Nord, le financement carbone s’écarte sérieusement de ce modèle. Le marché volontaire du carbone nous permet de générer des revenus à partir de nos propres ressources naturelles. Nous ne dépendons pas d’engagements d’aide de demi-mesure pris par des dirigeants étrangers. Au contraire, nous pouvons être sûrs que les fonds finiront dans les mains des communautés locales. Si je suis le premier à reconnaître que le programme REDD+ a besoin de garanties solides, je crains que les critiques ne passent à côté d’un point crucial. Beaucoup d’entre nous, ici dans le Mai Ndombe, ont vu des améliorations transformatrices de leur qualité de vie qui dureront pendant des générations, grâce au financement que nous avons généré par la conservation de la forêt. »

Faraja Oswald Alberto, Chargée des finances pour le projet des monts Ntakata, dans l’ouest de la Tanzanie : « Avant le lancement du projet de protection de la forêt des montagnes de Ntakata, il y a eu une invasion et un défrichage massif des zones forestières. Nos terres ont été gravement endommagées. Après cela, la communauté a décidé d’élaborer un plan pour une meilleure utilisation des terres et a mis en œuvre un projet de carbone forestier. Progressivement, l’environnement a commencé à s’améliorer car la communauté a reçu un financement carbone pour soutenir des projets durables et la conservation de la forêt. Plus de 25 000 personnes dans les huit villages des zones de projet bénéficient de développements tels que des centres médicaux, des écoles et une assurance maladie. De plus, la présence de salles de classe modernes et de repas pour les élèves des écoles améliore considérablement le niveau d’éducation au sein de la communauté. Des gardes-chasse des villages sont désormais employés à plein temps par leurs villages respectifs pour protéger les forêts et reçoivent un salaire mensuel provenant des revenus des crédits carbone. Des groupes d’entrepreneurs bénéficient de petits prêts rendus possibles par le financement carbone de Cocoba (Community Conservation Banks) pour mener à bien leurs diverses activités productrices de richesses. L’économie locale et communautaire s’en trouve améliorée. »

Supuk Olekao, Responsable de la WMA de Makame, qui représente cinq villages masaï, Irkiushoibor, Makame, Katikati, Ndedo et Ngabolo, et leurs communautés en Tanzanie : « Nous avons créé une zone de conservation communautaire, ou zone de gestion de la faune sauvage (WMA), en 2009 pour mettre fin à l’invasion de nos terres et à leur déforestation par les agriculteurs des environs. Cependant, l’autorité de gestion de la WMA n’a pas été en mesure de la mettre en pratique en raison d’un manque de financement. Nous avions l’organisation, les idées et les personnes, mais pas les ressources nécessaires pour protéger réellement nos terres et nos forêts. Nous nous sommes associés à Carbon Tanzania pour mettre en place un projet de carbone forestier en 2016. Les revenus financiers des crédits carbone que nous gagnons maintenant en protégeant nos forêts comme nous l’avons toujours fait signifient que nous avons maintenant les ressources nécessaires pour nous assurer que nos terres ne sont pas envahies et que nos forêts survivent. Il est important de noter que les revenus carbone permettent également de financer la santé et l’éducation de nos communautés, et que nous pouvons protéger nos moyens de subsistance et notre culture en tant que Masaï. »

Regina Nada Safari, Coordinatrice communautaire du projet Yaeda-Eyasi, examine les possibilités d’éducation offertes par la finance carbone en Tanzanie : « En raison d’un manque de connaissances sur l’importance de l’éducation à l’environnement, il y avait de plus en plus de dégâts environnementaux près du village de Domanga. Beaucoup de gens n’étaient tout simplement pas conscients des dommages causés par la déforestation et des avantages de la conservation de la nature. Pourtant, depuis le lancement du projet carbone, les forêts sont de plus en plus considérées comme un fondement de toutes les activités communautaires et les nombreux avantages qu’elles procurent sont reconnus. En outre, les revenus carbone générés par la protection de la forêt ont amélioré l’accès à l’éducation pour de nombreux habitants du village de Domanga, dont moi. Ce processus fonctionne sur le terrain. J’invite les entreprises qui achètent des crédits carbone à continuer, voire à augmenter leurs achats. Ce financement est crucial pour la réussite du projet et pour que les bénéfices apportés aux individus et aux communautés continuent. Je vous remercie et je vous laisse avec ces mots : pas de forêt, pas de vie. » (traduit du swahili)

Mariamu Anyawire Mwakilosa, Coordinatrice communautaire du projet Yaeda-Eyasi, depuis la vallée de Yaeda : « Qangdend est un village composé d’agriculteurs, d’éleveurs et de chasseurs-cueilleurs. Avant de conclure un contrat avec Carbon Tanzania, la déforestation représentait un défi important pour nous. À l’époque, de nombreux nouveaux habitants arrivaient dans le village, attirés par l’engouement croissant pour la culture de l’oignon. Bien qu’il s’agisse d’une culture très commerciale, la culture de l’oignon a progressivement aggravé la dégradation de la forêt dans la région d’Eyasi. Mais le financement carbone a apporté des avantages significatifs à la communauté locale. Le projet a encouragé une gestion responsable des forêts, une planification adéquate de l’utilisation des terres et la conservation. Ensemble, ces pratiques ont amélioré l’environnement local et favorisé la préservation de la faune et de la flore existantes. De plus, pour les villages qui ont signé un accord avec Carbon Tanzania, le projet a apporté de nouvelles sources de revenus supplémentaires. Les fonds que nous recevons de la vente des crédits carbone financent de nombreuses choses importantes pour notre communauté, telles que la construction d’écoles et d’infrastructures de santé, ainsi que le paiement des salaires des villageois qui travaillent comme gardes-chasse pour protéger les forêts. » [traduit du swahili].

Dominique d’Ambodimanga, une municipalité à Madagascar : « Je viens d’Ambodimanga. Autrefois, il y avait beaucoup de forêts ici, mais elles ont été détruites par un bûcheronnage excessif et des feux de brousse. Aujourd’hui, la société Bôndy nous donne des plants et nous sommes prêts à reboiser pour nos terres. Nous sommes motivés pour faire ce reboisement à Ambodimanga car il représente pour nous un patrimoine que nous pouvons laisser aux générations futures. On y trouvait auparavant différentes espèces de faune, comme l’ankomba qui vivait dans les arbres, et le trandraka qui vivait à terre, mais elles ont aujourd’hui disparu de la région. Nous souhaitons donc faire revenir tout ce qui existait avant par le biais de la reforestation ».

Jonathan Joson, Directeur, Fondation BaiAni, Philippines : « La Fondation BaiAni continue de fournir un soutien aux petits exploitants agricoles et aux communautés indigènes de Mindanao pour leur permettre d’assurer leur subsistance. Elle a intégré cette aide à des solutions climatiques pour soutenir ses initiatives de transformation rurale. Les programmes axés sur les agriculteurs et les populations autochtones ne sont pas viables s’ils dépendent principalement du soutien à court terme des donateurs et des contributions des entreprises. Travailler avec les communautés des hautes terres pour développer des crédits carbone de haute intégrité offre une voie de financement viable pour les communautés, ainsi que des avantages climatiques. »

Eleuterio Manaytay, Chef de tribu provinciale et représentant mandaté des peuples indigènes de Davao Oriental aux Philippines : « Les peuples indigènes Mandaya et Kagan du Davao Oriental sont depuis longtemps les gardiens coutumiers des forêts de leurs domaines ancestraux. Cependant, en raison des pressions exercées par les incursions sur nos terres, la pauvreté et les changements dans l’utilisation des terres, nos forêts diminuent à un rythme accéléré chaque année. Le gouvernement ne peut à lui seul résoudre le problème de la déforestation. Les communautés autochtones ont depuis longtemps exprimé leur volonté de protéger les forêts restantes en soutenant la surveillance des forêts, l’application de la loi et les moyens de subsistance. La protection des forêts basée sur la performance par le biais de REDD+ fournit un soutien durable à nos communautés tribales, non seulement pour défendre notre source d’alimentation, notre biodiversité et notre patrimoine, mais aussi pour apporter notre petite contribution au monde dans la lutte contre le changement climatique. Perdre cette opportunité, c’est presque prononcer une peine de mort pour notre tribu et notre culture. »

Tulasi Sangraula, Président de la Fédération des usagers des forêts communautaires du Népal (FECOFUN) pour la province de Koshi, Népal : « En tant que président de la Fédération des usagers des forêts communautaires du Népal (FECOFUN) pour la province de Koshi, je suis très heureux de partager avec vous le caractère unique de notre territoire et les expériences vécues depuis le sommet du monde. L’Everest et quatre autres sommets de 8000 mètres se trouvent dans cette province sur une distance d’environ 150 km, ce qui rend cet écosystème terrestre extrêmement diversifié. La forte variation altitudinale a donné naissance à de nombreuses zones écologiques comportant différents types de forêts qui abritent une flore et une faune diversifiées, dont beaucoup sont d’importance mondiale. Les groupes communautaires gèrent la forêt dans cette zone biologique importante par l’intermédiaire de groupes d’usagers des forêts communautaires (CFUG) qui constituent la marque de fabrique de la gestion forestière participative à l’échelle mondiale. Il s’agit d’institutions démocratiques locales dotées de leur propre constitution, d’un système de gouvernance socialement inclusif, de plans de gestion et d’exploitation et d’un compte bancaire. Il y a en tout 3 758 CFUG dans cette province qui gèrent 421 529 hectares de forêt grâce à la participation active de plus d’un demi-million de ménages, ce qui signifie que plus de 2 millions de personnes sont concernées. »

Rumini, qui travaille à Yayaysan Konservasi Pesisir Indoneisa (Yakopi), une ONG qui œuvre pour la conservation et la restoration des forêts de mangrove. « J’habite à Klantan Luar, dans le district de Langkat, j’ai 56 ans, j’ai 5 enfants et 4 petits-enfants. J’ai rejoint le groupe de la mangrove il y a longtemps. J’ai toujours suivi les activités. J’ai rejoint ce groupe parce que je voulais continuer à protéger la mangrove. Nous voulons que cette plante soit durable pour tous nos petits-enfants. Mon mari et moi avons rejoint le groupe pour protéger la mangrove pour notre avenir, pour que les poissons, les crabes et les crevettes puissent se reproduire comme moi et ma famille. J’ai deux enfants qui font leurs études et nous avons besoin d’argent pour les payer. Tant qu’il y aura des mangroves, l’économie de ma famille sera soutenue.  Dans la mangrove, nous pouvons trouvons des poissons, des crabes et des crevettes qui sont maintenant bien meilleurs, parce que la mangrove peut mieux s’épanouir et servir d’habitat pour tous et puet soutenir l’économie de notre communauté qui vit ici depuis 50 ans. »

Mariya Lakshi Kosta, entrepreneur, Mohuttuwarama, lagune de Puttlam, Kalpitiya, Sri Lanka. « Je suis reconnaissante envers ce projet. J’ai pu bénéficier d’un programme de formation supplémentaire dans le cadre de ce projet de restauration de la mangrove. J’ai appris de nombreux travaux manuels, des méthodes de couture, le crochet et la cuisine. Cela m’a donné une merveilleuse occasion d’améliorer mes compétences et mes capacités. Ces nouvelles compétences et connaissances m’ont aidée à devenir une femme entrepreneur confiante et prospère. Je suis vraiment heureuse de pouvoir contribuer non seulement au bien-être de ma famille, mais aussi aux moyens de subsistance de notre communauté grâce à ce projet.

A.S. Vihaldeen, agriculteur, Sammatiyavadi, Pallivasaithurai, lagune de Puttlam, Sri Lanka. « Nous vivons dans cette forêt de mangroves et cet écosystème lagunaire depuis de nombreuses générations. C’est l’environnement dans lequel nous vivons. Mais pour de nombreuses raisons, cet écosystème a été détruit et les habitats naturels ont été perturbés. Ce projet nous a permis d’acquérir de bonnes connaissances et nous a encouragés à continuer à cultiver et à protéger les sols. Cela nous a permis d’obtenir un bon rendement. Je dois également souligner qu’il s’agit de la principale source de revenus pour nos familles. Il s’agit donc d’un projet bénéfique pour notre communauté.

P. Sylvester Fernando, pêcheur, Mohuttuwarama, lagune de Puttlam, Kalpitiya, Sri Lanka. « C’est une façon durable de protéger l’environnement. Dans ce projet, on nous donne des plantes à planter et on nous paie pour que nous en occuper. Cela nous encourage à donner la priorité à l’environnement et à nous en préoccuper davantage. De plus, ce projet m’aide à apporter un revenu supplémentaire à ma famille. Je suis ravi de participer à ce projet et d’en être le chef d’équipe.   Mon fils et ma femme participent également à ce projet. C’est pourquoi ma famille apprécie ce projet. »

W.D Daminda, agriculteur, lagune de Puttlama, Sri Lanka. « Ce projet a apporté beaucoup d’avantages à nos forêts de mangroves et à la diversité des lagunes. Les lagunes sont connues pour être des zones d’élevage de poissons et surtout de crevettes. Mais de nos jours, le tourisme sauvage, l’utilisation de la dolomie pour la pêche et de certains produits chimiques comme le chlore détruisent les habitats et polluent l’environnement. Le thème de ce projet est la conservation des mangroves afin de protéger la communauté. C’est donc un très bon projet et moi et les membres de ma famille voulions remercier chaleureusement ce projet et demander à d’autres personnes de s’y associer. »

W.T.P Krishnan, Pêcheur de Pambattihandiya, lagon de Mundal, Sri Lanka. « C’est un très bon projet pour notre communauté et pour le peuple sri-lankais. Le plus important, c’est qu’en tant qu’île, nous disposons d’une grande étendue d’écosystèmes de mangroves et de lagunes dans notre pays. Pour protéger ces zones humides et ces étendues d’eau saumâtre, le sol est indispensable. Ce projet contribue à la protection de l’environnement par une gestion appropriée et à la conservation des mangroves et du système écologique. Collectivement, cela améliore le mode de vie de notre communauté.  Je remercie ce projet du fond du cœur. »

S.P. Somapala, Pêcheur, lagune de Panakala, Sri Lanka. « La communauté de pêcheurs de notre lagune vit de la pêche. La lagune possède une vaste mangrove peuplée de nombreuses espèces animales et végétales comme les poissons, les crocodiles, les oiseaux, la flore et la faune. À cause de la guerre civile au Sri Lanka, une grande partie de cette mangrove a été détruite et nous sommes devenus très pauvres. Mais grâce à ce projet de restauration de la mangrove, nous avons maintenant beaucoup d’opportunités et nous pourrions dire que ce projet nous a donné un nouveau départ. Le projet a collaboré avec le département de la faune, la Timber Corporation et de nombreux autres organismes gouvernementaux. Il nous aide à améliorer notre mode de vie et contribue également à la conservation des mangroves et de l’environnement d’une manière durable. Je suis fier et privilégié de participer à ce projet en tant que chef d’équipe. »

A. Vignashwaran, Pêcheur, lagune de Mundalama, Sri Lanka. « Notre famille remercie et apprécie ce projet de restauration de la mangrove qui nous permet de gagner un revenu supplémentaire et d’assurer l’avenir de nos enfants.  Ce projet permet également de protéger l’environnement et la biodiversité de la flore et de la faune des zones humides lagunaires. Grâce à ce programme, les zones de pépinières où se concentrent les crevettes et de nombreuses variétés de poissons sont développées. Ma famille est heureuse de travailler avec ce projet. »

Mon Samien, Ork 4 Village, District de Koh Nhek, Province de Mondulkiri, Cambodge. « Avant que le projet n’intervienne dans ma communauté, mes moyens de subsistance dépendaient des produits forestiers autre que le bois, car je ne savais rien faire d’autre. Les conditions météorologiques affectent désormais la communauté en raison des effets du changement climatique. Pendant la saison des pluies, les gens ont commencé à cultiver des légumes, mais la pluie n’est pas tombée régulièrement comme elle l’aurait dû. Il y a des pluies régulières, mais elles s’assèchent. Il n’y a pas de pluie continue, ce qui empêche les agriculteurs de faire de l’agriculture et de bien cultiver. Après l’intervention du projet, les agriculteurs ont été encouragés à pratiquer différents types d’agriculture et à utiliser les légumes comme source de revenus. Depuis lors, j’ai commencé à changer mon activité de subsistance. »

Veronica Moniz, Cheffe de village, Anahun, Village d’Odomau, Timor-Leste. « Je pense que ce projet sera très utile au Timor-Leste pour devenir le pays le plus vert du monde. Il y a un grand potentiel pour que ma communauté change d’attitude en suivant les lignes directrices de l’agriculture intégrée durable, les pratiques agroforestières et les pratiques agricoles permanentes, afin de soutenir et de garantir (une victoire dans la lutte contre) le changement climatique pour la nouvelle génération du Timor-Leste. Ce projet nous permettra également de continuer à cultiver et d’augmenter les revenus de notre famille. Mon rêve deviendra réalité si ce projet est utilisé pour créer des mentors pour mes agriculteurs à long terme afin d’atteindre les objectifs d’amélioration des revenus de chaque famille. »

Lucia Pereia, Cheffe de village, Moleana, Village de Ritabou, Timor-Leste. « Je suis convaincue que le projet aidera mes agriculteurs à améliorer la qualité et la quantité des récoltes grâce à des pratiques agroforestières durables, à des clôtures pour le bétail, à la plantation d’aliments pour le bétail, à la plantation de cultures pour la sécurité alimentaire et à la plantation d’arbres pour produire des bénéfices en termes de carbone. Tous ces produits seront mis sur le marché et les gens seront ravis de gagner de l’argent grâce à leurs propres fermes. Les agriculteurs sont prêts à donner leurs terres pour la mise en œuvre de ce projet afin de gagner de l’argent à l’avenir grâce à leur dur travail. »

Maria Borges, Leader du groupe de femmes, Miligo, Village de Lia bote, Timor-Leste. « Grâce à ce projet, nous recevrons également une formation commerciale qui nous aidera à vendre nos produits agricoles. L’argent que je tire de la vente de mes produits agricoles, j’en épargne une partie dans mon groupe coopératif et avec le reste, je continue à acheter des produits et à les vendre sur le marché. L’argent de la coopérative m’aide à payer les frais de scolarité de mes enfants et à acheter les produits de première nécessité à la maison. Je suis membre du groupe, ce qui facilite l’obtention d’un prêt de la coopérative à un taux d’intérêt réduit. Grâce à ces activités, en tant qu’entrepreneuse, je suis soutenue par mon mari et mes enfants pour gérer l’entreprise. »

Rodina Gama, Groupe des femmes agricoles et promoteur de produits locaux, Tapo Meak, Village de Manapa, Timor-Leste. « Ce projet d’agroforesterie intégrée montre un signe d’impact positif qui nous aidera à mettre en place de bonnes pratiques agricoles et à nous former à la transformation des produits alimentaires locaux pour les vendre sur les marchés locaux et nationaux. Nous recevons une formation sur le beurre de cacahuète, nous produisons le beurre de cacahuète et nous le vendons sur le marché. L’argent que nous gagnons, nous l’économisons dans deux boîtes ; l’une est utilisée pour la transformation des cacahuètes et l’autre pour nos besoins de base dans le ménage et pour les besoins des enfants à l’école. Les résultats de cet apprentissage contribuent vraiment à augmenter les revenus de notre famille. »

Alina Liviet, Vice-présidentes du FSC Permanent Indigenous Peoples Committee, Ixtan de Juarez Community, Oaxaca, Mexique. « La communauté d’Ixtlán s’est lancée il y a deux ans dans la vente de crédits carbone ; elle possède des forêts certifiées depuis plus de 20 ans par le FSC et, pour avoir des forêts fortes et saines, la communauté a besoin d’un investissement économique important qui va de la collecte de graines, la culture d’arbres, le reboisement, l’entretien, la lutte contre les parasites et les incendies, la conservation des aquifères, la préservation de la flore et de la faune indigènes et menacées, parmi d’autres activités. Pendant plus de 40 ans, la communauté d’Ixtlán a mené toutes ces activités avec ses propres ressources et avec un certain soutien du gouvernement. Par conséquent, la vente de crédits carbone a apporté des ressources économiques qui ont été utilisées en partie pour financer ces activités et rendre ainsi à la forêt une partie minimale de tout ce qu’elle nous offre. »

Eugenio Yatz Sacul, Responsable de la communauté d’El Cedro à Livingston, Izabal, Guatemala. « En tant que communauté d’El Cedro, nous participons à la conservation de 345 hectares de forêt dans le cadre du projet REDD+. Cela nous permet de bénéficier de divers avantages pour les familles et d’apporter du bien-être à la communauté. De plus, grâce au projet, nous avons acquis 7 caméras-pièges avec lesquels nous avons pu observer toute la biodiversité qui habite nos forêts, et notamment de nombreux félins tels que l’ocelot et le tigrillo. »

Mayra Pop, lauréate du programme de bourse, Izabal, Guatemala. « Grâce au projet REDD+, les adolescents et les jeunes des communautés comme la mienne peuvent poursuivre et terminer leurs études. En outre, nous avons accès à des services de santé de base et à des conseils personnels sur les droits de l’homme et de la femme. Grâce au projet, j’ai pu être la première femme de ma famille à commencer (et très bientôt à terminer) des études universitaires, et la première de ma communauté à briser la barrière du mariage avec des enfants à un âge précoce. »

Regarde la version PDF de la lettre ici.

News

La technologie et les connaissances ancestrales des Femmes Autochtones  

À l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, nous partageons les paroles de Femmes Autochtones sur l'importance de ces savoirs pour les droits et l'autodétermination des Peuples Autochtones.

Les Femmes Autochtones sont les gardiennes des savoirs ancestraux, elles protègent les forêts, les ressources en eau et la biodiversité, et sont responsables de la transmission de ces savoirs de génération en génération.   

La Journée Internationale de la Femme est commémorée chaque année le 8 mars afin de reconnaître la lutte et les réalisations des femmes en matière de droits sociaux, économiques, culturels et politiques dans le monde entier. Le thème de cette année est l’innovation et la technologie au service de l’égalité des sexes.   

La technologie est l’application de la connaissance. C’est pourquoi, cette année, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, nous partageons les paroles de Femmes Autochtones du monde entier sur leurs connaissances et technologies ancestrales, et sur la manière dont elles contribuent à promouvoir les droits et l’autodétermination des Peuples Autochtones.  

La Fondation Indigène FSC s’engage à renforcer les capacités des Femmes Autochtones en tant que leaders, sources de solutions et parties intégrantes d’un développement personnel holistique. Un avenir sans Femmes Autochtones sera un avenir où la Terre Mère sera en danger.   

Nous vous invitons à partager vos selfies vidéo avec nous, en nous taguant @fscindigenousfoundation sur Instagram, Facebook, LinkedIn et @fsc_if sur Twitter et les hashtags #IWD2023 #DigitALL, en répondant aux questions suivantes :   

Qu’est-ce que la technologie Autochtone ?  

Comment la technologie peut-elle améliorer la vie des Femmes Autochtones et contribuer à leurs communautés ?  

Comment voyez-vous l’importance de la technologie pour les droits des Peuples Autochtones et l’autodétermination Autochtone ? 

News

Informations sur les documents à soumettre pour postuler à l’IFP

Trouvez des informations détaillées sur la manière de postuler au Programme de Bourses pour les Autochtones.

LES DOSSIERS DE PRÉSENTATION ET DE MOTIVATION :

Les documents peuvent être au format vidéo, audio, image, word, power point ou pdf. 

Voici quelques-unes des questions auxquelles les candidats doivent répondre dans leur lettre de motivation :

Sous-programmes 1, 2 et 3 : 

  • Qui suis-je ? 
  • Quelle est ma communauté ? 
  • Qu’ai-je fait/mon expérience en matière de direction ou de soutien d’organisations de Peuples Autochtones et de mise en œuvre de projets ou d’initiatives avec des communautés de Peuples Autochtones ? 
  • Que suis-je en train de faire maintenant ?  
  • Pourquoi est-ce que je veux postuler pour ce programme de bourses ? Et pour ce sous-programme en particulier ? 
  • Comment cela m’aidera-t-il à réaliser ce que je veux faire ? 
  • Quel projet suis-je en train de mettre en œuvre en ce moment et le serai-je après la bourse ? 
  • Comment vais-je m’engager dans les 3 objectifs d’IPARD ? (Développement des capacités, Incidence politique et Développement économique), Lequel des trois objectifs vous intéresse le plus ? (pour le sous-programme 1) 
  • Pourquoi devrais-je être sélectionné pour ce programme ? Comment ce programme de bourse améliorera-t-il mes capacités et pourquoi en avez-vous besoin ?

Sous-programme 4 : 

  • Qui suis-je ?  
  • Quelle est ma communauté ? 
  • Qu’ai-je fait/mon expérience en dirigeant ou en soutenant ma communauté ou une organisation de Peuples Autochtones et en mettant en œuvre des projets ou des initiatives avec des communautés de Peuples Autochtones ? 
  • Que suis-je en train de faire maintenant ?  
  • Pourquoi est-ce que je veux postuler pour ce programme de bourses ? Et pour ce sous-programme en particulier ? 
  • Que ferais-je des nouvelles connaissances et compétences que j’acquerrais grâce à ma participation au programme de bourses ?

Informations sur l’entreprenariat : 

INFORMATIONS GÉNÉRALES : 

  • Titre de l’entreprise 
  • Pays/province/communauté d’implantation 
  • Secteur économique et thèmes transversaux auxquels il s’applique 
  • Incluant une lettre d’une organisation de Peuples Autochtones soutenant l’initiative (avec nom, adresse, numéro de téléphone et un contact spécifique avec nom, prénom, courriel et signature)

QUOI ?

  • Description de l’entrepreneuriat et de son impact dans la communauté 
  • Nombre de familles susceptibles de bénéficier de la proposition

QUI ?

  • Description de l’organisation interne de l’entreprise, année de création, coordonnées, actifs.  
  • Quels sont les besoins identifiés en matière de développement organisationnel et autres besoins techniques pour renforcer l’entreprenariat ?

POURQUOI ?

  • Pourquoi cet entrepreneuriat devrait-il être choisi ? 
  • Quel est le résultat attendu ?

COMMENT ET QUAND ?

  • Comment l’investissement accéléré va-t-il être utilisé et comment va-t-il contribuer à l’autodéveloppement et à l’autonomie des Pueples Autochtones ?  
  • Quand sera-t-il exécuté ?  
  • Un budget et un calendrier d’exécution doivent être inclus.

SOUMETTRE DEUX LETTRES DE RÉFÉRENCE D’ORGANISATIONS DE PEUPLES AUTOCHTONES :

Les documents peuvent être en format word, power point, pdf ou une photo. 

Les références ne peuvent pas être fournies par des membres de la famille immédiate des candidats (parents, frères, sœurs, tantes, oncles, cousins ou grands-parents). 

Il s’agit des informations minimales qui doivent être incluses dans la lettre de référence :

Pour tous les sous-programmes : 

Informations sur le candidat : 

  • Nom et prénom 
  • Comment est-elle/était-elle impliquée dans l’Organisation ou dans les affaires de la communauté ? (membre participant, membre de l’équipe de gestion) 
  • Que fait-elle/il dans l’Organisation/communauté/entreprise ?  
  • Quelles sont ses compétences qui font d’elle/il un bon candidat pour le programme qu’elle/il souhaite appliquer ? 
  • Quelles sont ses caractéristiques, c’est-à-dire : persévérant, engagé, honnête, apprenant avide, respectueux, travailleur acharné, empathique ?

Informations sur l’organisation (ou l’autorité Autochtone) qui rédige la référence : 

  • Nom 
  • Adresse, y compris la commune, la municipalité et le pays. 
  • Numéro de téléphone 
  • Contact spécifique avec nom, prénom, email et signature  
  • Fonction de la personne qui écrit la note

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