News

La Fondation Indigène FSC sera présente au point de rencontre des événements mondiaux à Panama 2025

La Semaine du Climat et le Sommet de la Nature à Panama

L’avenir du développement repose sur l’intégration des savoirs ancestraux, des technologies et de l’économie circulaire afin de renforcer la résilience et de s’adapter au changement climatique. Du 19 au 23 mai 2025, le Panama accueillera la Semaine du Climat 2025 et le Sommet de la Nature, se positionnant comme un centre mondial de l’action climatique. Bien que leurs approches diffèrent, les deux événements partagent une vision commune : des solutions inclusives et transformatrices. La participation de la Fondation Indigène FSC — à travers des leaders comme Hindou Oumarou Ibrahim et Minnie Degawan — souligne le rôle essentiel des voix autochtones dans la prise de décision climatique mondiale. 

Semaine du Climat : Des engagements à l’action 

Organisée par la CCNUCC, la Semaine du Climat est une plateforme mondiale réunissant gouvernements, organisations et société civile — mettant en lumière les contributions des Peuples Autochtones aux solutions climatiques. En 2025, deux éditions sont prévues : la première au Panama (du 19 au 23 mai) et la seconde en Afrique, toutes deux préparatoires à la COP30 à Belém, au Brésil. 

Après une pause, la Semaine du Climat revient avec l’objectif de transformer les engagements de l’Accord de Paris en actions concrètes. Les principaux thèmes incluent la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), le financement climatique, les technologies, les marchés du carbone, et le rôle central des communautés autochtones dans la gouvernance climatique. 

Sommet de la Nature : Stimuler l’investissement 

En parallèle à la Semaine du Climat, le Sommet de la Nature se tiendra au Biomuseo de Panama, réunissant des dirigeants gouvernementaux, des investisseurs et des experts pour promouvoir des solutions fondées sur la nature. Ce sommet vise à aligner les investissements publics et privés sur les objectifs des conventions des Nations Unies sur le climat, la biodiversité et la désertification — promouvant une économie régénératrice fondée sur la conservation des écosystèmes et le leadership autochtone. 

La Fondation Indigène FSC y jouera un rôle clé en mettant en valeur les solutions menées par les Peuples Autochtones et en défendant un financement aligné sur leurs priorités. Comme l’affirme la dirigeante autochtone Minnie Degawan : « Les financements doivent s’aligner sur les priorités autochtones. » Tout comme la Semaine du Climat, le Sommet de la Nature constitue une plateforme de haut niveau pour mobiliser des capitaux, des partenariats et une volonté politique grâce à l’innovation, la science et les savoirs ancestraux. 

Le rôle des Peuples Autochtones 

Les deux événements reconnaissent les Peuples Autochtones comme des acteurs essentiels dans la lutte climatique. Les communautés autochtones gèrent un quart des terres de la planète, abritant 80 % de la biodiversité mondiale. Cette réalité démontre que les Peuples Autochtones sont déjà à l’avant-garde des solutions fondées sur leurs visions du monde, et que leurs savoirs ancestraux sont essentiels pour répondre aux défis climatiques et de conservation. 

Dans ce contexte — où les solutions conventionnelles se sont révélées insuffisantes — la Fondation Indigène FSC (FSC-IF), dirigée par Minnie Degawan, accompagnée d’autres représentants autochtones, mettra en lumière les contributions des Peuples Autochtones à la résolution des problématiques mondiales. 

Le rôle de la Fondation est de démontrer que la gestion forestière autochtone, la gouvernance ancestrale et les savoirs intergénérationnels offrent des réponses viables et holistiques au changement climatique et à la conservation de la biodiversité. La FSC-IF soutient les efforts des Peuples Autochtones pour que ces messages atteignent les décideurs politiques et les autres parties prenantes. 

Elle œuvre également à ce que les politiques climatiques mondiales reconnaissent et respectent les droits territoriaux et culturels des Peuples Autochtones. 

 

Deux chemins vers un même objectif 

Bien que la Semaine du Climat et le Sommet de la Nature partagent un objectif commun, leurs approches diffèrent. La Semaine du Climat met l’accent sur le respect des engagements multilatéraux, le renforcement des capacités nationales et locales, et le dialogue entre acteurs par le biais d’ateliers, forums et espaces participatifs. En revanche, le Sommet de la Nature se positionne comme une plateforme de haut niveau axée sur la mobilisation de ressources et d’investissements, reliant gouvernements, bailleurs de fonds et leaders du secteur public à des initiatives de conservation et de développement durable. Tandis que l’un privilégie l’action à travers la planification et les politiques, l’autre mise sur la mise en œuvre à travers le financement stratégique et les partenariats innovants. Tous deux contribuent à une transition écologique juste, efficace et inclusive. 

Suivons les voix qui protègent la Terre Mère 

La participation de la Fondation Indigène FSC à ces forums est une étape de plus dans la lutte pour une action climatique qui reconnaît les savoirs ancestraux et les droits des Peuples Autochtones. Depuis leur rôle actif dans la défense des territoires jusqu’à leur présence dans les forums internationaux, ces voix sont essentielles pour imaginer un avenir durable, juste et diversifié. 

Au fil des années, la Fondation a collaboré à l’échelle mondiale avec des organisations autochtones pour renforcer leurs capacités, mettre en place des processus de dialogue et faire en sorte que leurs priorités soient placées au cœur des prises de décision. Cela inclut des formations en développement économique, en gestion durable des forêts, ainsi que la mise en œuvre de mécanismes d’approbation de projets menés par les Peuples Autochtones eux-mêmes. 

Nous invitons tous les acteurs gouvernementaux, financiers et sociaux à suivre de près le travail de la Fondation et à s’engager en faveur d’un avenir où les investissements s’alignent sur les voix et les priorités autochtones. Il est temps que le financement mondial s’enracine dans ces réalités.